J’aimerais commencer par vous partager cette histoire qui remonte à une dizaine d’années.

C’était peu de temps après avoir commencé le yoga et avoir décidé de m’y investir énormément (jusqu’à devenir enseignante de yoga par la suite).

Je me rappellerai toujours les premières fois dans les studios de yoga où j’ai été formée, mais aussi dans les groupes (entièrement féminins ou presque) avec lesquels je pratiquais ou j’apprenais…

… J’étais choquée…

Mais choquée-heureuse !

Choquée de me rendre compte que c’était POSSIBLE d’être entourée de personnes sur la même longueur d’onde que moi…

… de femmes avec lesquelles je ne me sentais ni jugée, ni bizarre, ni différente

… de toucher du doigt, à peine mais pour la première fois, un sentiment d’APPARTENANCE !

Pour la première fois de ma vie je faisais partie, vraiment partie, d’un groupe (et d’un groupe de femmes !) qui me ressemblaient.

Je ne pensais même plus que c’était possible.

Et je pleurais.

Au début de chaque pratique, entourée de cette énergie bienveillante et féminine, je pleurais.

(Attention, je ne dis pas que tous les cours de yoga sont bienveillants ni féminins ni tous positifs, très loin de ça, j’ai juste eu la chance de trouver ma « tribu » dans un sens).

A la fin de chaque cours, je pleurais de m’être rencontrée moi, sans censure, sans barrière de mes ressentis, mes émotions et mon être vrai.

J’ai pleuré comme ça pendant des semaines et des mois.

Comme si je me débarrassais de chaque peau morte depuis longtemps dans laquelle j’essayais de continuer à rentrer ; dans laquelle je faisais semblant d’être bien.

Mais ce n’étais pas moi.

Je n’avais jamais pu être moi car c’était trop différent de ce qu’on m’avait appris, de ceux que je connaissais ou de la norme.

Et pourtant, une partie magnifique et courageuse de moi savait que ce n’était pas vraiment ça, Moi.

Et cette partie me le montrait par pleins de signaux que je n’écoutais pas.

C’est ce Moi véritable qui s’est mis à sortir à grandes eaux et à pleurer de soulagement pendant des mois et des mois, quand j’ai commencé à ouvrir la porte de ma vérité, ma vulnérabilité et à m’entourer d’un monde et d’être auxquels je me sens appartenir, faire partie de.

Enfin, à ma place !

Enfin, être qui je suis vraiment au fond.

Enfin appartenir, enfin être sur la même longueur d’onde (la mienne !) et pas besoin de faire semblant ou faire ce qui n’était pas moi pour rentrer dans le moule !

Il y avait quelque chose pour moi de fondateur et de guérisseur dans le fait d’avoir pu sentir et entendre des femmes qui étaient sur un chemin similaire au mien.

Ou qui avaient déjà fait ce chemin et qui pouvaient me tendre la main, comme je le fais avec mes clientes en Coaching Yin.

Je ressentais un désir profond pour une communauté et un entourage mais dans mes amitiés et dans mes relations amoureuses ce n’était jamais réciproque.

L’autre en face (l’amie ou le mec) s’investissait moins que moi.

Ou trop et je prenais peur.

Il m’a fallu comprendre ce que je voulais et ensuite le demander.

Il m’a fallu comprendre que je m’auto-censurais d’être moi-même à tellement de niveaux que je ne savais plus ce qu’étais moi.

Je m’empêchais de ressentir mes émotions.

Je m’empêchais d’avoir un éventail d’envies, de ressentis, de désirs…

Je m’empêchais la variété propre au féminin.

Je ne m’étais jamais donné la permission d’être en colère par exemple.

Ah, être en colère, c’est 100% difficile ça, pour les femmes !

Ou la permission d’agacer, de déranger.

Toujours faire plaisir aux autres, et toujours faire ce que je pensais qu’on attendait de moi.

Et ne pas pouvoir changer aux gréé de nos besoins, de nos émotions, de nos cycles et de nos envies.

Pourtant c’est bien ça l’énergie féminine : c’est le changement, la fluidité, la variété.

Par exemple, de nombreuses femmes avec lesquelles je travaille ont un aspect masculin surdéveloppé et veulent retrouver leur féminin.

Cependant parfois en diabolisant le masculin en elles, elles se bloquent ce chemin de la féminité intégrée à qui elles sont vraiment.

Ainsi, je leur apprends à profiter et célébrer leurs aspects masculins dans la sphère professionnelle par exemple, ou dans l’organisation ET en même temps de redévelopper et libérer le féminin dans le relationnel, le rapport au corps, le sensuel et les relations amoureuses.

Une des plus grandes auto-censure qui nous empêche d’être dans notre énergie féminine, c’est de ne pas savoir ce qu’on veut NOUS, ce dont on a besoin NOUS, ce qui est notre vie vraie à NOUS.

Souvent, cela se traduit par une attitude blessée vis-à-vis des autres femmes, notamment celles qui arrivent à avoir ce qu’on veut dans leur vie amoureuse par exemple – mais qu’on arrive pas à obtenir.

Et comme toute blessure, elle créé une réaction ou de défense :

  • On n’est jamais vulnérable ou vraie avec les autres femmes ou amies
  • On se sent jugée
  • On a peur de briller trop fort
  • On ne fait pas confiance aux autres
  • On est compétitive avec les autres femmes, voire avec les hommes
  • On ressent un sentiment d’isolation, même si on sait qu’il est induit par nous même.

Le premier pas pour sortir de cet enfermement, c’est de savoir qui vous êtes vraiment et savoir ce que vous voulez vraiment.

Mais comment savoir ce que je veux vraiment, MOI ?

Ou comme me disent beaucoup de clientes :

Mais si, moi, je veux vraiment aider les autres, si « je n’ai pas besoin de beaucoup de temps pour moi », si ça me fait plaisir de faire plaisir aux autres et d’être disponible ?

Et si, de toute façon, je ne sais pas bien ce que je veux pour moi, je ne sais pas ce qui me ferait plaisir, si c’est difficile de savoir ce que je veux ?

Et si, moi ce que je veux c’est que les autres soient heureux, et donc m’occuper d’eux ?

Ou comme me dit une cliente quand je lui demande ce qui lui fait plaisir :

« Bonne question…. Bonne question ! Je n’y pense jamais ! Je pense toujours aux autres avant, ou à tout ce qu’il y a à faire… »

Ou vous savez que vous ne voulez pas exactement ça, mais sans savoir ce que vous voulez à la place.

Sans oser, comme cette autre femme, qui continue de s’interdire de suivre ses envies :

« J’ai peur de me tromper, je n’ai pas écouté les signes avant et je n’ose pas me faire confiance, ce n’est pas clair. Je n’ai pas mis ces choses en place, alors que je le savais avant, et maintenant je suis plus âgée, je ne peux plus. »

Si finalement ce n’étais pas tant une envie irrésistible de tout faire pour les autres et de s’oublier….

…. mais une peur d’affronter ses propres désirs….

… car ce n’est pas inné de les assumer, ce n’est pas facile…

Cette femme auto-entrepreneure, maman et qui fait tant de choses impressionnantes, me dit :

« J’ai du mal à m’accepter car ce n’est pas compris, il y a beaucoup de jugement si je veux être moi-même, différente. »

Ou encore cette amie qui affiche tellement de réussite de l’extérieur :

« Avec les autres je dois faire attention, je vais me faire juger donc je ne dis rien. »

Il semble souvent plus difficile d’affirmer ses choix, ses envies, ses désirs, en tant que femme.

Comme si notre voix comptait moins, ou avait plus de mal à être entendue…

… peut-être par les autres…

… mais avant tout par nous-même.

Et pourtant, si on apprenait à s’aimer et à s’accepter, on changerait le monde !

Et si on commençait déjà par savoir ce que l’on veut, SOI, sans écouter tous les critères et attendus de nos proches, la société et notre perfectionnisme latent.

Une collègue, sur le chemin de sa féminité m’a dit cette phrase si marquante :

« Je regrette de ne pas m’être écoutée plus tôt, j’aurais gagné en temps, en argent et en confiance en moi. »

Alors allez-y, gagnez tout ce précieux temps, cette précieuse confiance dès aujourd’hui !

Je vous propose un petit exercice simple mais édifiant. Attention, il est très simple, mais plus vous y passez du temps, plus vous le faites avec profondeur, plus il sera transformateur !

L’exercice consiste à finir la phrase « Je suis … » par tout adjectif, nom, fonction, métier, trait de personnalité, caractéristique, qualité ou défaut auquel vous pourrez penser en ce qui vous concerne, et le questionner ensuite.

Exemple d’étiquette que vous vous donnez : « Je suis… une mère, un enseignant, une femme, mariée, douée pour…, nulle à …, attrayante ou repoussante, divertissante, sérieuse, têtue, etc ».

  1. Etiquette : « Je suis …. »
  2. Est-ce que je suis vraiment cela ?
  3. Et si je ne pouvais plus l’être, qui serais-je ? Que voudrais-je ?
  4. Est-ce mon désir profond d’être cela, ou est-ce une réponse aux attentes des autres ?

A la fin de l’exercice, que reste-t-il ?
Quels sont vos désirs profonds, vos envies, vos rêves ?


Prenez le temps d’écrire quelques lignes en suivant votre cœur, sans censure.

Et venez me partager dans les commentaires ce qui vous a le plus surprise ! 🙂

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L’auto-censure qui nous empêche d’être dans notre énergie féminine

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