Le besoin de sécurité en amour

Avez-vous déjà utilisé la sexurité en amour ?

Non, ce n’est pas une faute de frappe, c’est un nouveau mot que j’ai inventé – rappelez-moi de le faire breveter 😉 – pour désigner ce que l’on fait lorsque notre sexualité est influencée par notre besoin de sécurité.

Un bon nombre d’entre nous, moi comprise, ont un gros besoin de sécurité en amour et les raisons sont nombreuses :

  • Un manque affectif dû à des années de célibat ou dû à un ressenti de l’enfance
  • Le traumatisme non négligeable des échecs de relations passées
  • Une dépendance affective qui nous fait nous accrocher à chaque signe d’intérêt reçu (et que l’on romance en une histoire qui n’existe pas encore, voire pas du tout)
  • Un sentiment d’abandon ou de rejet vécu plus jeune – caractéristique de style d’attachement anxieux
  • Une peur d’être seule, même si paradoxalement on s’isole ou fuit les mecs se rapprochant trop de nous
  • Les messages entendus dès le plus jeune âge et venant de siècles de patriarcat, disant en gros qu’une femme doit être en couple pour sa survie et pour éviter la honte
  • De mauvaises expériences en amour – parfois renforcées par les schémas familiaux – qui engendrent des croyances négatives et des peurs vis-à-vis des hommes, des relations

Et, bien souvent, ce besoin de sécurité en amour, on ne sait pas comment le créer.

On ne sait pas comment le combler, sans le remettre entre les mains d’un partenaire – qui pourra y répondre et l’apaiser, ou au contraire, l’exacerber !

C’est très instabilisant et on se sent impuissante, démunie

La question inconsciente qui survient alors à ce stade (et que je vois toujours transparaître sous une forme ou sous une autre chez mes clientes) est :

« Quelles sont mes armes à moi, si je suis si démunie et dépendante de mon partenaire, ou d’un futur amoureux pour enfin me sentir en sécurité en amour ? »

Elles cherchent un moyen de se protéger, on cherche toutes à éviter de souffrir encore en amour, à éviter de se sentir encore seule, rejetée ou manipulée, trahie, dépendante des miettes affectives jetées par un homme évitant ou à éviter de se sentir jugée, critiquée et forcée de se transformer, de devenir une autre pour avoir cet amour et combler ce besoin de sécurité.

On veut juste se sentir aimée, pour qui on est vraiment.

Car, être aimée et être en sécurité sont les deux faces d’une même pièce !

Et lorsque ce besoin de sécurité se rappelle à nous, lorsqu’on ressent ce désir d’être aimée exactement comme on est, sans réussir à obtenir l’attention, l’affection ou l’amour dont on rêve, cette question naît dans l’inconscient :

« Comment puis-je me protéger, me défendre pour éviter d’être blessée à nouveau – et en même temps remplir mon besoin d’être aimée ET en sécurité en amour ? »

Utiliser le sexe pour être aimée, rassurée ou se sentir en sécurité

C’est là où les messages laissés par les générations, le marketing, les religions et la société se rappellent à nous …

« Tu es une femme, ton pouvoir c’est ton corps ! »

La vérité c’est qu’on a toutes milles pouvoirs différents, le plus grand de tous étant notre pouvoir d’aimer et notre féminité – qui ne se résume pas au corps, bien au contraire !

Mais, même lorsqu’on est élevée dans une famille moderne et qui veut le mieux pour nous, le poids des messages religieux et sociétaux vieux de plusieurs siècles est toujours puissant.

On a toutes bien compris que la féminité libérée, la sensualité, la sexualité c’était un pouvoir puissant, mais paradoxalement jugé, interdit, dangereux et en même temps désirable et exacerbé partout dans la rue et dans les médias.

Alors quand on se retrouve avec ce grand vide, ce grand besoin d’être aimée, rassurée, d’être en sécurité en amour, de ne plus souffrir – et qu’on ne sait pas comment le remplir et l’apaiser – une petite voix nous rappelle le pouvoir du corps et de la sexualité.

Sexurité : (Le sexe et la sécurité) C’est lorsque nos choix, nos envies et nos désirs (ou absence de désir) en matière de sexualité sont inconsciemment dictés par notre besoin de sécurité.

Comment savoir si vous avez déjà utilisé la Sexurité en amour ?

Si vous répondez oui à une des questions suivantes c’est le cas (indice : quasiment tout le monde répond oui à une ou plusieurs questions – moi comprise) :

  • Vous avez déjà couché avec votre copain juste pour avoir votre dose de toucher, d’attention et d’affection
  • Vous avez déjà couché avec un partenaire pour vous sentir vue et regardée et ne plus vous sentir si seule ou ignorée
  • Vous avez déjà fait l’amour avec quelqu’un car vous aviez besoin de vous rassurer sur le fait d’être désirable et désirée
  • Vous avez déjà eu des relations sexuelles avec un mec qui vous plaisait en espérant que cela ferait « avancer la relation » plus loin, que cela vous lierait à lui
  • Vous avez déjà refusé du sexe à un partenaire car vous aviez des ressentiments non exprimés, comme une « punition »
  • Vous avez déjà refusé du sexe à votre copain pour contrôler son attention, son degré d’investissement
  • Vous avez des « règles » du genre « s’il fait ça alors oui / non » ou « après X rendez-vous seulement », etc…
  • Vous avez déjà refusé une invitation sexuelle par fuite, pour éviter l’intimité angoissante pour vous ou éviter d’être trop proche et trop vulnérable
  • Vous avez déjà couché avec quelqu’un et ensuite supposé que le mec était lié à vous, devait vous appeler plus, que vous aviez franchi un stade dans la relation… pour finir par être déçue car il disparaissait après coup
  • Vous ne couchez pas avec quelqu’un jusqu’à ce que vous soyez sûre qu’il vous plaise et que vous ayez envie d’être avec lui et à ce moment-là vous donnez tout, vous lui permettez tout et vous espérez la même chose de lui… en vain souvent.

Concrètement, dans la sexurité, on utilise le sexe (que ce soit coucher ou non, faire l’amour ou pas) pour trouver cette sécurité amoureuse recherchée et se sentir aimée comme on aimerait l’être.

Bien sûr, le plaisir, la sensualité, la sexualité sont intimement liés aux émotions, aux sentiments, aux ressentis et on ne peut pas dissocier les deux. (Cela ne veut pas dire forcément aimer ou pas quelqu’un, mais simplement que chaque interaction avec un autre va nous procurer des sentiments de bien-être, d’attirance et de confort, ou au contraire de répulsion, de colère, de dégoût, voire de neutralité indifférente – qui est l’opposé du désir).

Mais lorsqu’on décide de oui ou non, faire l’amour avec quelqu’un (ou entrer dans un rapport sexuel quel qu’il soit), ce devrait être vu et décidé (oui ou non et quoi exactement) comme une fin en soi, une envie présente ou absente, et non pas comme une manière d’obtenir ce qui nous manque (l’amour, la sécurité, des garanties) influencée par un besoin non rempli qui prend les rênes de nos vies ou une façon d’exprimer des sentiments que l’on étouffe (colère, ressentiment ou solitude, peur…).

Apaiser les blessures du passé pour créer une véritable intimité

Il est difficile d’être en lien avec ce désir, ce oui ou non, cette sensualité féminine si notre besoin de sécurité est en telle demande qu’il est prioritaire sur le reste.

Je sais que c’était mon cas, et je peux dire oui à pas mal de ces items au-dessus !

C’était particulièrement le cas lorsque je me sentais seule, ou dans les phases où je n’aimais pas mon corps.

Avec mes clientes je vois cela très souvent aussi.

Souvent, des croyances négatives sur les hommes et les relations amoureuses viennent influencer cette sexurité dans un sens ou dans l’autre aussi.

Souvent, ce qui se passe, c’est qu’il y a un « oui » par défaut ou un « non » par défaut qui nous font répéter les mêmes schémas amoureux, dans lesquels ce besoin de sécurité se renforce – loin d’être apaisé ou rempli.

Le « oui par défaut » c’est de s’être convaincues que le sexe juste pour le plaisir n’impactait pas nos ressentis et nos émotions.

Bien sûr que le but est l’échange et le plaisir… mais entrer dans une relation sexuelle avec quelqu’un est un gros « don » qui n’est jamais que physique.

C’est aussi émotionnel, mental, un moyen pour eux comme pour nous d’avoir accès à cette intimité, cette connexion, cette douceur.

Et si le besoin de sécurité en amour est fort… il s’y engouffre rapidement (même si on se répète que ce n’est rien pour nous) et voilà toutes nos attentes montées d’un cran (ou de 10) et prêtes à être déçues.

Le « oui par défaut » gagnerait à reconsidérer le « qui » et le « quand », à faire durer ce désir, cette joie, cette attente… Et se nourrir des autres moyens d’avoir l’attention, l’affection et l’amour souhaités en attendant – pour remplir ce besoin d’être aimée et en sécurité.

Le « non par défaut » garde les barrières le plus longtemps possible, et quand elles sont lâchées, suppose que tout le reste est dû et va couler de source : l’amour, la tendresse, l’engagement, le respect, la valorisation, la compréhension que l’on voudrait.

Les attentes sont énormes et la déception est bien souvent au rendez-vous !

Mais ce n’est pas parce qu’elles ont donné cet échange sexuel que le mec disparaît après … au contraire, il voudrait probablement rester pour en avoir plus !

S’ils disparaissent, c’est parce qu’elles ont supposé que leur investissement dans la relation devrait être là-haut alors qu’il n’est encore quasiment pas construit pour l’autre.

L’investissement et l’attachement émotionnel sont déséquilibrés et l’échange sexuel était comme un cadeau empoisonné qui venait avec une série d’obligations tacites sur lesquels ils n’étaient pas encore prêts à donner leur accord.

Le sexe est une joie, mais il n’est pas une garantie ou un pass coupe-file pour avoir ce que l’on veut en amour (qu’on le donne ou pas) ni un moyen de remplir notre besoin de sécurité et d’être aimée comme on est et comme on le désire.

Créer une sécurité affective et de la confiance

De plus, entre sécurité et connexion, entre contrôle et confiance, il faut choisir !

On ne peut pas avoir les deux, en même temps.

Sécurité OU connexion ?

Contrôle OU confiance ?

Ainsi, lors de l’échange amoureux, sexuel ou de la rencontre, pour être en connexion avec l’autre, avec son cœur, son corps et être assez en confiance pour être connectée à son propre cœur et corps, il faut pouvoir laisser le besoin de sécurité de côté.

Il faut que ce besoin soit assez rempli pour pouvoir le relâcher paisiblement, pendant ce temps d’ouverture et de vulnérabilité joyeuse.

Lorsque des attentes multiples – même inconscientes – viennent s’y greffer, la pression est trop forte, pour nous comme pour l’autre, et finit par créer l’inverse de ce qu’on voudrait.

D’où les mecs qui fuient ou disparaissent, le fait de choisir toujours les mêmes styles d’hommes qui nous font entrer dans des schémas d’échecs amoureux répétés… Ou des déconnexions dans la relation qui créent des tensions et conflits, et donc encore plus de ressentiments et de distance.

Esther Perel parle de « calibration des attentes » afin de ne pas faire reposer sur une seule personne nos besoins de sécurité, de toucher, de plaisir, d’amour, d’intimité, mais aussi d’amitié, de vie sociale, de conseiller professionnel ou financier… et le devoir de nous divertir, de nous donner une confiance en nous et une estime de nous au top, d’être une sécurité matérielle, etc…

« Calibrer » ses attentes demande de construire cette sécurité amoureuse et affective à l’intérieur de nous.

Mais aussi, de changer notre approche et notre regard dans les débuts des rencontres et des relations, afin que chaque échange soit à la fois un indice et une fin en soi – une base solide et stable (sécurisante donc) qui nous permet de décider d’avancer le prochain pas en connaissance de cause et selon nos désirs, pas pour obtenir autre chose de manière détournée (et inconsciente, très très souvent, je le rappelle – c’est pour cela que j’écris cet article).

Dans le couple aussi, la sexurité joue son rôle…

Car au fur et à mesure de la relation, si elle est saine, la sécurité amoureuse et le désir s’auto-annulent.

Il y a comme une « adaptation sensorielle » et émotionnelle qui nécessite de recréer le stimulus sans annuler cette sécurité amoureuse apaisante et nourrissante.

Il faut réintroduire la diversité, la nouveauté et le risque, la vulnérabilité.

La sécurité n’est pas sexy, excitante, la sécurité crée l’affection profonde, l’amitié amoureuse qui fait que la relation est agréable et paisible. C’est très important bien sûr…

Mais le risque l’est tout autant : c’est lui qui crée la tension érotique et l’attraction dans la relation.

Au début d’une relation, on ne sait pas si l’autre nous aime vraiment ou pas, ou ne sait pas qui il est, ce qu’il va se passer, etc… Le risque est naturellement présent.

Plus tard, c’est au couple de créer cet équilibre/déséquilibre entre stabilité et variété.

Faire de nouvelles choses ensemble (pas forcément sexuelles) est une très bonne idée par exemple.

Rappelez-vous que l’attachement (même furtif et tout neuf) à quelqu’un engendre une certaine dépendance et un certain pouvoir…

Ainsi, il va forcément y avoir un moment ou la déception va pointer le bout de son nez.

C’est inévitable, la déception va faire partie de toute relation, et ce n’est pas grave. Mais savoir calibrer ses attentes et être consciente de ses besoins non remplis (comme celui de sécurité et de réassurance) nous permet d’avancer sainement dans la relation…

Une relation dans laquelle nos actions et décisions sont des fins en soi et pas des moyens de remplir un réservoir vide.

Ainsi la relation sera basée sur le fait de pouvoir remplir ses manques, exprimer ses ressentis et désirs et sur les ponts de connexion plutôt que les lianes glissantes du besoin de sécurité.

Tout cela s’apprend 🙂

Et la première étape est d’en prendre conscience.

Oser être vulnérable : la clé de l’intimité

Que l’on se sente seule dans le couple ou que l’on soit réellement seule dans notre vie amoureuse, tant que l’on ne fait pas face à ce besoin de sécurité en amour et que l’on ne le rempli pas de notre propre amour et considération, on continuera à attirer des hommes non disponibles, émotionnellement distants ou évitants ou à tolérer d’être traitée par-dessus la jambe ou de ne pas être respectée et aimée comme on le désire et le mérite.

La véritable sécurité intérieure vient du fait de pouvoir sentir et autoriser toutes nos émotions, ressentis…

…tous nos désirs, les sensations, le plaisir…

…de pouvoir rester présent dans ce qui est en ce moment…

…et de savoir comment, quand et à qui le communiquer.

Ressentir ce qui est là, même si c’est douloureux, inconfortable est la première étape pour guérir ces blessures passées qui ont fait gonfler notre besoin de sécurité à une taille qui étouffe tous les autres besoins et désirs !

Lorsque j’ai réussi à faire cela, tout d’un coup, la façon dont je voulais être traitée et aimée est devenue très claire ; tout d’un coup, mettre mes limites au bon endroit et ouvrir mon cœur était facile.

Car je savais que je n’allais plus jamais m’abandonner moi-même, que je pouvais compter sur moi-même et me faire confiance… pour faire confiance à l’autre !

J’ai arrêté de me cacher, de ne pas respecter mes propres besoins et limites, je n’ai plus eu peur de montrer ma vulnérabilité, mes désirs et mes émotions sans les filtrer !

J’étais libre de vouloir ce que je voulais, en étant qui j’étais, et curieuse de le partager aux autres.

Ma sécurité intérieure est venue de ma relation à moi-même, à la terre, aux éléments, à mon corps, à ma sensualité, à mes émotions profondes et ça c’est la fondation pour attirer et créer un amour sain et excitant à la fois !

C’est parce que nous avons peur de l’intimité (c’est-à-dire être vulnérable, être vraiment vue et s’ouvrir quitte à être rejetée), que nous attirons des hommes distants, fuyants, des partenaires non disponibles (pris, de longue distance ou problème de timing ou compatibilité) ou des hommes qui ne veulent pas s’engager.

Nous renforçons la peur de ne pas remplir ce besoin de sécurité en amour lorsque nous ne savons pas comment prioriser nos besoins en amour et que nous donnons tout pouvoir à l’autre de remplir ce besoin… ou pas !

Nous perdons alors cette connexion à nous-même, nous nous abandonnons nous-même…

… et nous perdons la connexion à l’autre en même temps !

Lorsque nous apprenons à écouter et comprendre nos besoins, puis à savoir comment les communiquer, ils peuvent enfin être effectivement et facilement remplis.

Que vous soyez célibataire ou dans une relation, notre besoin de sécurité et d’être aimée (rappelez-vous : deux faces d’une même pièce !) peut nous amener à nous abandonner nous-même, à devenir une autre ou à accepter des comportements peu respectueux ni aimants.

Si vous sentez que vous êtes prête pour autre chose, que vous avez atteint la limite des échecs répétés et des sentiments de peur de rejet, d’insécurité et de dépendance affective, bravo pour avoir lu jusque-là – car la première étape est d’en prendre conscience.

Alors, dites-moi, par réponse de mail ou dans les commentaires ci-dessous :

Dans lesquels de ces comportements de Sexurité vous reconnaissez-vous ? Et que cherchez-vous à obtenir que vous n’arrivez pas à obtenir en amour ?

Pas de jugement de ma part, j’ai fait tout cela moi aussi.

Et j’ai hâte, pour vous aussi, que vous puissiez trouver cette sécurité affective profonde et être aimée pour qui vous êtes exactement, sans accepter plus que vous ne le voudriez, sans vous contenter de relations difficiles avec des hommes non disponibles ou pour qui vous passez en dernier.

Que vous puissiez vous ouvrir à une intimité heureuse, joyeuse, passionnante ET saine dans laquelle vous avez aussi accès à toutes vos facettes, toutes vos émotions, tous vos désirs, sans honte, sans se cacher et sans devoir contrôler ou manipuler pour être en sécurité.

Pour que je puisse vous aider et vous connaître davantage, dites-moi : quels comportements de séxurité vous pèsent le plus et sont-ils efficaces pour avoir ce que vous désirez en amour, au long terme ?

En attendant, si vous désirez vraiment trouver un partenaire de qualité, qui vous corresponde, et vivre une belle histoire d’amour et de joie – tout en sécurité affective -, venez télécharger le Guide Yin des 7 secrets de femmes féminines qui attireront à vous tous les hommes qui vous plaisent ! 

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Sexurité – Faites-vous cela inconsciemment en amour ? Quand sexe et besoin de sécurité s’emmêlent !

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